Concert : ORPHÉE ET EURYDICE de GLUCK
dimanche 3 avril 2016 - 17:00

Paroisse St Vincent De Paul - 96 Boulevard Jean Jaurès, 92110 Clichy

mardi 12 avril 2016 - 20:30

Mairie du 19ème arrondissement de Paris

GLUCK
ORPHÉE et EURYDICE
Avec le choeur du Cours Florent, direction Laurent Austry

Solistes :
Chloé Verneuil, Soprano dans le rôle d’Eurydice
Camille Houzel, Soprano dans le rôle de l’Amour
Laurent Austry, Baryton dans le rôle d’Orphée

Direction : Fabrice Caracciolo

Avec l’aimable concours de la Ville de Clichy-la-Garenne

Tarifs: entrée libre sur réservation : reservations@coursflorent.fr

LE MOT DU CHEF

Christoph Willibald GLUCK (1714-1787)

 Christoph-Willibad Gluck s’est familiarisé auprès de Sammartini à Milan (1736) avec l’opéra italien, et initié à l’art de Haendel à Londres en 1745. Auteur à succès de nombreux opéras dans le style italien et jouissant d’une réputation flatteuse auprès de la Cour de Vienne, il s’intéresse pourtant à l’opéra-comique français, apprend notre langue et compose, à partir de 1755, plusieurs pièces sur des textes de Favart, Lesage, Sedaine, Dancourt… Convaincu bientôt de l’incohérence dramatique de l’opéra italien, il ressent le besoin d’une réforme du livret… Avec Calzabigi, librettiste convaincu du bien-fondé de cette démarche, il se met au travail : de l’union de leurs efforts naît Orfeo ed Euridice créé à Vienne en 1762 avec dans le rôle d’Orfeo le célèbre castrat contralto Gaetano Guadagni. La musique se met au service de l’action. Le reccitativo secco est supprimé et la présence constante de l’orchestre, élément complètement novateur à l’époque, constitue l’élément d’unité principal. Les choeurs, incorporés eux aussi à l’action, démontrent une grande puissance expressive. Les airs se dépouillent des ornements superflus de la virtuosité… Onze ans plus tard Gluck fera un triomphe à Paris où ses oeuvres en français (dont en 1774 une version de l’Orfeo pour ténor) marqueront un véritable renouveau de notre opéra national… Puis il reviendra définitivement terminer sa carrière à Vienne où il mourra en 1787. Mais Orfeo ed Euridice restera l’oeuvre majeure de sa période viennoise.

ORPHEE ET EURYDICE
Argument

ACTE I 

Dans une agréable campagne voisine du lac d’Averne (près de Naples), au milieu d’un bosquet de lauriers et de cyprès, se dresse le tombeau d’Eurydice, morte de la piqûre d’un serpent quelques jours seulement après ses noces avec Orphée. Des bergers, des bergères et des nymphes se réunissent pour une cérémonie funèbre autour d’un monument, le couvrent de parfums et de fleurs en invoquant les mânes de la jeune femme. Etendu à terre, son casque et sa lyre suspendu à un arbre, Orphée ne sait plus que répéter en gémissant le nom de son épouse disparue.

Resté seul, Orphée  qui sait charmer par son art les bêtes sauvages et les êtres inanimés prend la nature à témoin de son deuil et de sa peine. Il appelle Eurydice de l’aurore jusqu’au soir dans les vallons et les forêts et seuls répondent à ses plaintes l’écho et les murmures et les ruisseaux.

Orphée se révolte ensuite contre son sort, invective les divinités souterraines qui lui ont ravi son épouse et décide de pénétrer jusque dans les Enfers – dont les portes sont proches du lac d’Averne – pour la leur réclamer.

L’Amour survient pour l’encourager dans son audacieux projet : Jupiter, ému par sa douleur, lui permet de descendre dans le royaume des morts pour tenter d’en attendrir les farouches gardiens. Il pose cependant une condition au retour d’Eurydice à la vie. Il faut qu’Orphée s’interdise de porter un seul regard sur elle avant que tous deux soient sortis du pays des ombres. Pire encore, il ne doit pas révéler à son épouse que ce sont les Dieux qui l’ont soumis à une telle contrainte, sous peine de la voir mourir de nouveau. Orphée prévoit combien il sera difficile d’obéir à ce cruel décret mais l’accepte courageusement.

ACTE II

Dans une horrible caverne, au-delà du fleuve Cocyte nourri des larmes des damnés, les portes des Enfers se dressent, terrifiantes, à travers la lueur rougeoyante des flammes assombrie par une noire fumée. Tandis qu’Orphée s’avance, les Spectres et les Furies qui les gardent cherchent à l’épouvanter par leurs gesticulations tout en excitant contre lui le  monstrueux Cerbère.Armé de sa seule lyre sur laquelle il accompagne son chant, Orphée peint son tourment pour émouvoir les créatures infernales. Peu à peu les terribles Ombres sentent leur fureur se calmer et, enchantées par les sons magiques, elles cèdent le passage au divin chanteur. Les portes des Enfers s’ouvrent lentement et Orphée pénètre dans la sombre voie. Dès qu’il a disparu, les Spectres retrouvent toute leur frénésie et se précipite dans un gouffre.

Aux Enfers se trouvent les Champs-Elysées et leurs paysages charmants de bosquets, de tapis de fleurs et de fontaines murmurantes : c’est le séjour des Ombres heureuses où les héroïnes et les héros vertueux se reposent dans un calme oubli de la vie terrestre. Au milieu d’elles, Eurydice chante la douce tranquillité de ces lieux.

Eurydice  s’est éloignée lorsqu’ Orphée entre, d’abord émerveillé par la beauté du spectacle, puis reprenant sa quête inquiète d’Eurydice. Il est accueilli par les Ombres heureuses qui lui annoncent l’arrivée imminente de celle qu’il cherche avec tant de constance. Eurydice paraît. Sans la regarder, Orphée la prend par la main pour la mener hors des Enfers.

ACTE III

Suivant un sombre sentier encombré de rochers et de ronces, Orphée s’avance, tenant toujours Eurydice par la main. La pressant de la suivre, il lui apprend qu’ils cheminent vers le monde des vivants. D’abord transportée de joie, la jeune femme s’inquiète bientôt de ne point croiser le regard de son époux. A ses interrogations de plus en plus angoissées, Orphée ne sait que répondre et se trouble.

Dans un mouvement de colère, Eurydice refuse de le suivre alors qu’il s’interdit toujours farouchement de s’exprimer. Mais bientôt la douleur l’accable, elle se sent défaillir. Après un sursaut de révolte où elle exprime sa souffrance et regrette l’heureux oubli d’où elle a été tirée, elle adresse un dernier adieu à son époux. Orphée ne peut plus se contenir, il se retourne pour porter secours à Eurydice qui meurt de son premier regard.

Orphée se précipite vers le corps inanimé de celle qu’il perd pour la seconde fois. Chantant encore son désespoir et son deuil mais refusant une vie de solitude sans Eurydice, il décide de se tuer pour mieux la suivre dans le séjour des Ombres.

L’Amour intervient à temps pour l’en empêcher et pour lui annoncer la fin de ses épreuves. Il ranime Eurydice et réunit enfin les deux époux qui rendent grâce à son pouvoir.

La dernière scène se déroule dans un temple magnifique. L’Amour et sa suite reçoivent les hommages d’Orphée et d’Eurydice entourés de bergers, de bergères et de nymphes qui expriment leur bonheur par un hymne joyeux, célébrant le triomphe du dieu sur tous les cœurs.

Raphaëlle Legrand (extrait de L’Avant-Scène Opéra n°192 « Orphée »)

LA DISTRIBUTION

LE CHŒUR DU COURS FLORENT

CHŒUR

LE COURS FLORENT
Depuis sa création en 1967, le Cours FLORENT forme des professionnels de l’art du jeu et de la comédie. En prise directe avec les milieux du théâtre et du cinéma, le Cours Florent offre une formation personnalisée et individualisée propice à l’épanouissement de personnalités fortes, propres à satisfaire les exigences de metteur en scène, de réalisateurs et de directeurs de casting.

LE CHŒUR DU COURS FLORENT
Le Chœur FLORENT, dirigé par Laurent AUSTRY depuis 2000, est constitué d’élèves suivant le cursus professionnel de formation du comédien au Cours FLORENT ayant choisi comme discipline complémentaire le chant. Le répertoire abordé est très varié : programme religieux, opérette, variété française et internationale. Le Chœur du Cours Florent et l’Orchestre Symphonique de Clichy s’associent tous les ans dans la réalisation de concerts, ils ont interprété Valses de Vienne, Rameau, Offenbach, Carmen, Verdi, Porgy and Bess, Faust et Rebecca.

Fabrice COCCITTO et Gaël ROUXEL, pianistes accompagnateurs
Julie FURTON et Thibault OLEKSIAK, assistants

Laurent AUSTRY

Baryton

Laurent Austry, 1er prix de chant de la ville de Paris, s’est produit au Châtelet, à la salle Pleyel et a interprété les principaux rôles de baryton. Il interprète également en récital le répertoire romantique et la mélodie française. Titulaire du Diplôme d’Etat de Professeur de chant, il enseigne au conservatoire de Villeneuve St Georges. Sous sa direction depuis 2000, le Chœur du Cours Florent a présenté des concerts et des spectacles aussi variés que : Christmas Carols, La Terre promise, Les Saltimbanques, Les Mousquetaires au couvent, Les années folles, Les années Saint Germain des Prés, Brecht-Weill, Cabaret Offenbach, Fiesta de Francis Lopez, The Beatles.

Camille HOUZEL

Soprano

Camille Houzel commence ses études musicales après un bac scientifique. D’abord intéressée par le violon, c’est auprès de la cheffe de choeur Annie Couture qu’elle découvre son amour pour la voix, et intègre l’Ensemble Vocal de l’Université d’Évry. En janvier 2014, elle rencontre celui avec qui elle entamera son apprentissage du chant lyrique, le professeur Pierre Kuzor. Elle obtient alors une licence en musicologie à Paris-Sorbonne. En août 2014 elle chante Annio dans la Clémence de Titus de Mozart à la résidence artistique du Tapis Vert, dans le cadre du stage mené par Pierre Kuzor et Thomas Palmer. Elle entre première au CRR de Saint-Maur en septembre 2014 et y poursuit son apprentissage avec Pierre Kuzor. Elle obtient une licence de philosophie en Esthétique et Sciences de l’Art à Panthéon-Sorbonne. En avril 2015 elle paraît dans le rôle de la pastourelle au Théâtre de Saint-Maur pour l’Enfant et les Sortilèges de Ravel. Camille Houzel poursuit actuellement ses études de chant au CRR de Saint-Maur ainsi que son master de recherche en musique à la Sorbonne.

Chloé VERNEUIL

Soprano

Attirée par la musique dès l’enfance, elle intègre le chœur d’enfants Sotto Voce (dir. Scott Alan Prouty) et fait ses premiers pas sur la scène de l’Amphithéâtre de l’Opéra bastille, chantant dans l’opéra Brundibàr. Elle enchaîne les différents projets : contemporains, jazz, classique et variété en France, en Europe, et en Amérique. 
A 19 ans, elle entre au Jeune Chœur de Paris, dirigé par Laurence Equilbey et Geoffroy Jourdain et se forme au CRR de Paris durant 4 ans, participant à de nombreux spectacles. Puis elle intègre en 2012 la Haute Ecole de Musique de Genève, dans la classe de Gilles Cachemaille, et retourne ensuite à Paris parfaire sa formation auprès de Pierre Kuzor. Elle a chanté en solistes dans les opéras et oratorios Didon & Enée (Purcell), Theodora (Handel), Pelleas et Mélisande, La Passion selon Saint Jean (bach) et pour différents récitals en France, Suisse et Angleterre.

ENREGISTREMENTS

Orphée et Eurydice de GLUCK

  • 1 - Acte 1 - Orphée et Eurydice - GLUCK
  • 2 - Acte 2 - Orphée et Eurydice - GLUCK
  • 3 - Acte 3 - Orphée et Eurydice - GLUCK

Directeur: Fabrice Caracciolo

Solistes: Chloé Verneuil, Soprano dans le rôle d’Eurydice - Camille Houzel, Soprano dans le rôle de l’Amour - Laurent Austry, Baryton dans le rôle d’Orphée

Tarifs: 10€ (en vente sur place) - 11.50€ (envoyé chez vous)

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